Le DSM (Manuel Diagnostique et Statistique des troubles mentaux)
Le DSM (en anglais, Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders) est une classification des maladies et des troubles mentaux développée par l’American Psychiatric Association (APA).
Le comité pour la nomenclature et les statistiques de l’American Psychiatric Association publie en 1952 la première édition du Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders (DSM-I). Le DSM III marquera un petit tournant évolutif dans sa conception en intégrant des critères diagnostics plus précis, un système multiaxial et athéorique, il tentera d’avoir une approche descriptive neutre par rapport aux différentes théories étiologiques.
Actuellement en France, c’est le DSM IV révisé (DSM-IV-TR) qui est utilisé. Le DSM V est sortie en 2013 et est en cours de traduction.
Le DSM IV-TR est organisé de façon multiaxiale avec cinq axes
- Axe I : Troubles cliniques. Autres associations qui peuvent faire l’objet d’un examen clinique. Cette catégorie regroupe l’ensemble des pathologie psychiatriques (allant des troubles de la première enfance à la démence en passant par les troubles anxieux, l’humeur ..).
- Axe II : Trouble de la personnalité. Retard mental. Cette catégorie détaille les dix troubles de la personnalité et les retards mentaux.
- Axe III : Affections médicales générales. Cet axe reprend les pathologies non psychiatriques pouvant avoir une incidence sur un trouble mental. Mais lorsque la pathologie psychiatrique est en lien direct avec une maladie organique la codification se fait sur l’axe I.
- Axe IV : Problèmes psychosociaux et environnementaux. Dans cette catégorie, c’est l’incidence des problèmes non médicaux qui est prise en compte dans leur interférence avec le diagnostic, le traitement et le pronostic d’un trouble. Les problèmes répertories intégrant aussi bien les problèmes d’éducation, de logements, économiques que d’accès aux services de santé.
- Axe V : Évaluation globale du fonctionnement (EGF). Il s’agit d’une échelle d’évaluation tenant compte du fonctionnement psychologique, social et professionnel.
Ainsi les troubles sont définis avec leurs caractéristiques, des spécifications éventuelles (léger, moyen, sévères, avec des caractéristiques..).
L’intérêt d’une nomenclature est de pouvoir parler d’un trouble de façon uniforme.