Les troubles dépressifs sont une affection psychologique fréquente. Malheureusement, la dépression est, très souvent, sous diagnostiquée et reste, ainsi, non traitée. Cela est, généralement, dû à la banalisation de l’état de la personne. La prévalence de la dépression majeure semble avoir augmenté de 10% entre 2000 et 2010 (Fond et al., 2019). Les études montrent que 20% de la population générale serait touchée par la dépression. Les études scientifiques ont tendance à sous estimés la prévalence car elles ne prendraient en compte uniquement les dépressions sévères nécessitant une hospitalisation et un traitement médicamenteux.

Il est important de savoir qu’il n’y a pas qu’un seul type de dépression, mais plusieurs. Parmi les troubles dépressifs, on retrouve : la dépression avec caractéristiques mélancoliques/psychotiques, la dépression « masquée », la dépression saisonnière, la dépression du post-partum, la dépression réactionnelle, la dépression unipolaire…

Qu’est-ce que la dépression ?

La dépression est un trouble de l’humeur qui peut toucher tout le monde. On retrouve, alors, une sémiologie caractéristique.

Tristesse

La tristesse de l’humeur est généralement le symptôme qui saute aux yeux. Le dépressif a souvent une mimique figée et une expression algique. Il évoque, généralement, une dépréciation de soi et une vision pessimiste du futur. Une anhédonie caractérise souvent les personnes en dépression. Notez, cependant, que la tristesse peut être remplacée par une grande irritabilité chez certains.

Inhibition psychologique et motrice

La personne souffrant de dépression manifeste nombreux symptômes s’apparentant à une perte d’énergie. On parle d’ailleurs de perte de l’élan vital. Parmi ces symptômes, on retrouve : des troubles de la concentration, des troubles de la mémoire, une démarche ralentie, une grande fatigue, un désir de ne pas quitter son lit…

Présence d’autre troubles

Les dépressifs rapportent, souvent, des troubles du sommeil (insomnie, plusieurs réveils nocturnes, réveil précoce…). En plus, la dépression peut être associé à des troubles alimentaires, des conduites addictives et/ou des troubles anxieux. On constate également la présence des troubles sexuels, dus à une baisse de la libido.

La Thérapie Cognitivo-Comportementale (TCC) pour soigner la dépression

En cas de dépression, plusieurs outils thérapeutiques peuvent être proposées. Etant formée à plusieurs approches thérapeutiques, je peux utiliser la thérapie D’intégration du Cycle de la vie, la thérapie d’Acceptation et d’Engagement en passant par les TCC. Toutes ces approches vous sont proposées dans mon cabinet, à Paris.

Qu’est-ce que la TCC ?

Les TCC sont des thérapies actives, où le thérapeute intervient, informe le patient sur les mécanismes psychologiques présents. Le patient et le thérapeute fixent des objectifs en début de thérapie, permettant ainsi d’observer l’évolution du patient tout au long de la thérapie. Les TCC font parties des thérapies brèves, en fonction de la sévérité du trouble, une thérapie nécessite du temps. On se concentre, principalement, sur l’ici et le maintenant. Il y a donc, une focalisation sur le symptôme à traiter et sur le présent.

Comme son nom l’indique, cette thérapie englobe le cognitif et le comportemental. Ainsi, une modification des représentations et des croyances de la personne en souffrance, précédera la modification de son comportement et l’occurrence de ses symptômes.

Efficacité prouvée de la TCC

Le rapport français de l’INSERM de 2004 concernant l’efficacité des psychothérapies (TCC, systémique, psychodynamique) a conclu à l’efficacité des TCC dans quinze troubles cliniques étudiés sur seize. Ce qui les place au premier rang des trois méthodes étudiées, bien avant la thérapie psychanalytique (psychodynamique), qui ne serait efficace que sur un trouble clinique sur seize.

Prendre rendez-vous avec un psychologue TCC à Paris pour traiter votre trouble dépressif

Si vous pensez que vous avez un certain nombre des symptômes cités plus haut, n’hésitez pas à prendre rendez-vous pour une consultation au sein de mon cabinet de psychologie qui se trouve au 8ème arrondissement de Paris.